L’univers virtuel du métavers est à nos portes. Facebook s’est transformé en une entreprise du métavers sous le nom de Meta. JP Morgan a ouvert une succursale bancaire dans le métavers. Cette nouvelle réalité numérique est discutée partout et elle a un impact sur le marketing du commerce électronique.
Le shopping virtuel dans le métavers a déjà commencé. Voici quelques statistiques surprenantes sur le commerce électronique dans le métavers :
- Une édition numérique du sac Gucci a été vendue pour plus de 4 100 dollars. C’est plus que le prix réel du sac dans la vie réelle.
- Il existe quatre demandes de brevet et de marque, déposées par Nike, pour des biens virtuels téléchargeables supportés par des métavers.
Mais qu’est-ce qu’un « metaverse » ? Il peut être difficile de définir exactement ce qu’est un métavers alors que l’on est confronté depuis des années à des expériences numériques telles que la réalité augmentée, la réalité virtuelle et les jeux vidéo multijoueurs complexes. S’agit-il de l’un de ces trois éléments ? Est-ce les trois combinés ? S’agit-il d’un ensemble unique d’expériences ? Pour certains, le métavers est encore en cours de définition, explique Wired. Cependant, pour les acheteurs en ligne, il s’agit d’une nouvelle opportunité d’acheter et de vendre comme jamais auparavant.
Avant même que le métavers ne soit conçu, les premiers adeptes ont redéfini la façon dont les consommateurs font leurs achats grâce aux technologies de réalité augmentée (RA) et de réalité virtuelle (RV). Des géants de la vente au détail comme Amazon et Warby Parker ont utilisé la réalité augmentée avec les applications Room Decorator et Virtual Try-On, respectivement. Au fur et à mesure que de nouvelles technologies émergentes se développent, elles continueront à remodeler notre façon de concevoir le commerce électronique.
La technologie du métavers permettra aux marques d’offrir aux acheteurs une expérience numérique hautement personnalisée. Le métavers est conçu comme une expérience transparente qui permet aux acheteurs de trouver facilement ce qu’ils veulent, exactement au moment où ils le veulent, dans une expérience véritablement immersive. Et contrairement aux limites actuelles des expériences d’achat numériques personnalisées, le metaverse permettra aux marques de personnaliser l’expérience d’achat à grande échelle pour toucher plus d’acheteurs que jamais auparavant.
Voici 3 façons dont le metaverse redéfinit déjà le marketing du e-commerce :
1) Des magasins entièrement virtuels
Les marques de mode de luxe, Gucci et Balenciaga, ainsi que le constructeur automobile Mercedes Benz ont déjà commencé à construire leurs boutiques en ligne sur diverses plateformes de métavers. Ces plateformes ne sont plus une expérience individualiste. Les amis peuvent se joindre virtuellement à l’expérience et faire leurs achats ensemble, et ces marques peuvent vendre aussi bien des produits virtuels que des articles de la vie réelle en combinant les réalités virtuelle et augmentée. Les spécialistes du marketing du commerce électronique doivent désormais être à l’écoute des besoins supplémentaires de l’audience particulière du métaverse. Cet acheteur numérique a son propre profil démographique et d’achat.
2) Des expériences d’achat virtuelles personnalisées
Les Millennials et la génération Z constituent la cohorte la plus prête à sauter à pieds joints dans le métavers. Ils sont également connus pour leur recherche d’expériences d’achat hautement personnalisées. Le métavers offre les opportunités d’achat uniques que ces clients recherchent.
Le récent lancement par Nike de Nikeland sur Roblox est un excellent exemple de la manière dont les marques peuvent utiliser le métavers pour créer des expériences personnalisées. En créant un espace interactif où les gens pouvaient participer à des jeux et même créer les leurs en utilisant la boîte à outils fournie, la marque de vêtements de sport a offert à ses clients une toute nouvelle expérience immersive. Les joueurs ont également pu équiper leurs avatars de produits Nike spéciaux, ce qui montre que les marques peuvent faire de la publicité pour leurs produits de différentes manières dans le métavers. C’est l’une des façons dont les responsables marketing peuvent renforcer l’adhésion à la marque.
3) Une meilleure compréhension des clients
L’objectif du marketing est de comprendre le client. Les responsables marketing créent du contenu spécialisé pour maintenir l’intérêt de leurs clients. Imaginez à quel point il serait passionnant que les habitants du métavers découvrent une collection virtuelle et interagissent avec elle. Le métavers permettra aux marques de tester le succès potentiel de leurs produits sans avoir à les fabriquer. Si les clients aiment les produits qu’ils découvrent dans le monde virtuel, les marques sauront alors comment produire efficacement les produits ainsi que les quantités nécessaires.
Conclusion : Le métavers est là pour rester
Selon Gartner, d’ici 2026, 25 % des personnes passeront au moins une heure par jour dans le Metaverse pour travailler, faire des achats, s’instruire, utiliser les médias sociaux et se divertir. Les spécialistes du marketing et des marques comprennent alors que le métaverse devient un nouveau media et lieux où les consommateurs peuvent être captés et influencés pour faire des achats.
Nous sommes à la limite des avancées numériques que le métavers va nous apporter. Il n’y a donc aucune contrainte imaginative sur ce que les entreprises Internet peuvent faire dans ce nouveau secteur. À mesure que ces technologies se développent et que les frontières entre les mondes physique et numérique s’estompent, le marketing du commerce électronique tel que nous le connaissons devra intégrer le métavers dans sa campagne de marque holistique. Qu’il s’agisse de magasins qui existent entièrement dans le monde virtuel, d’expériences d’achat plus hautement personnalisées ou de la création de meilleurs moyens de comprendre le client, le métavers n’est pas seulement en train de remodeler l’arène de la vente au détail en ligne, mais il s’agit d’une prochaine étape nécessaire à l’efficacité des responsables du commerce électronique. On pourrait dire qu’il donne une seconde vie aux spécialistes du marketing.